Thursday, December 10, 2009

Ah oui, j'oubliais...

Je viens de me rendre compte que je n'ai pas fini mes critiques des films que j'ai vus au Festival du nouveau cinéma. Il en restait trois, si je ne m'abuse. Je n'en ferai qu'une brève critique, pusiqu'il y a déjà longtemps que je les ai vus.

She, a Chinese :
C'est l'histoire d'une jeune chinoise qui rêve de quitter son petit village. C'est intéressant, mais l'histoire est cousue de fil blanc. J'ai deviné tous les rebondissements sans exception.

The Blood of Rebirth :
L'histoire d'un gars qui revient à la vie pour se venger. C'était assez divertissant, mais je crois que c'est plus trippant si on a bu ou qu'on a pris de l'acide. Ça me fait penser à Pink Floyd: Live at Pompeii. Pour public averti.

Metropia :
C'est un très beau film de science-fiction, filmé un peu à la manière des Têtes à claques, mais en beaucoup plus sombre. Je ne veux pas trop en dire, au risque de gâcher votre expérience, si vous décidez de le regarder. Mon film préféré du festival.

Monday, November 9, 2009

Forget it, Jake. It's Chinatown.

Dans un autre ordre d'idée, quel plaisir que de regarder Chinatown! Je ne m'en lasse pas. C'est un de mes films favoris, une oeuvre dans la plus pure tradition des films noirs. Jack Nicholson et Faye Dunaway font un duo remarquable et nous donnent une grande leçon de cinéma.

Le film est réalisé par Roman Polanski, un cinéaste qui maîtrise très bien son art et qui a toujours su me toucher, que ce soit avec Repulsion, Rosemary's Baby ou encore avec The Pianist. Toute cette affaire de viol me désole. Les grands artistes doivent-ils nécessairement être bizarres ou dégénérés? C'est dans le contrat d'embauche?

Vous ne l'avez pas vu? Qu'attendez-vous?

Les vampires pour les nuls...

C'était une question de temps avant que j'essaie de regarder Twilight. J'ai réussi à en endurer 20 minutes à peine, mais je peux quand même vous dire ce que j'en pense. C'était NUL À CHIER! Dialogue creux, acteurs faux, effets spéciaux poches et des vampires qui brillent au soleil (celle-là, je ne la digérerai jamais).
De plus, on dirait qu'il y a un malaise entre Kristen Stewart et Robert Pattinson. Évidemment, je ne suis pas le public cible de ce film, alors je suppose que je ne peux pas apprécier cette oeuvre à sa juste valeur.

Si vous ne l'avez pas vu, ne vous donnez pas la peine de le regarder, je vous propose plutôt la version de 30 secondes avec des lapins. Tout y est.

Voici le lien

Tuesday, October 20, 2009

De katana et d'eau fraîche...

Le deuxième film que j’ai vu au Festival du nouveau cinéma s’intitule Musashi: The Dream of the Last Samurai. Il s’agit d’un documentaire d’animation écrit par Mamoru Oshii, le réalisateur de Ghost in the Shell.

Musashi tente de faire la lumière sur la vie du plus célèbre samouraï japonais à l’aide de dessins animés. L’idée peut paraître intéressante de prime abord, mais l’ensemble reste décevant. Même si les scènes de combats sont époustouflantes, le documentaire manque à mon avis de profondeur. Je ne savais rien au sujet de ce personnage et je suis ressortie du film avec plus de questions que de réponses. C’est vraiment dommage parce que je trouvais le concept particulièrement amusant. Enfin, c’était quand même divertissant…

Sunday, October 18, 2009

George Romero est passé à côté de moi!

Après une interminable attente sous la pluie, j’ai enfin pu voir le dernier film de George Romero, Survival of the Dead. Le film était présenté dans le cadre du Festival du nouveau cinéma et en présence du réalisateur. La groupie en moi était vraiment contente de se trouver à moins d’un mètre de M. Romero, le maître incontesté du film de zombies.

Survival of the Dead est un film dans la plus pure tradition des films de zombies. Et personne ne sait les faire aussi bien que George Romero! Cette fois, le réalisateur nous propose une œuvre à mi-chemin entre le film d’horreur et le western spaghetti. Par moment drôle, par moment gore et par moment tout simplement divertissant, le film a même réussi à me faire sursauter deux fois, ce qui est un exploit, car je suis rendue une dure à cuire à ce sujet!

Enfin, j’ai beaucoup aimé ce film intimiste avec un modeste budget qui m’a rappelé qu’il n’y a presque rien de plus amusant que de voir des zombies manger du monde.
Mmmmmmm, Braaaaaaaaains!

Tuesday, September 15, 2009

Ségrégation dans le District 9

J’adore la science-fiction, mais souvent, au cinéma, le style se transpose mal. Les effets spéciaux sont parfois si mauvais que ça nous distrait du propos. Par contre, dans le cas de District 9, il est impossible de reprocher au réalisateur un quelconque laxisme à ce sujet. Quand on sait que c’est Peter Jackson qui a produit le film, on comprend pourquoi.

J’ai beau chercher, je ne trouve rien à reprocher à ce film. Les extraterrestres du film ne sont pas là pour conquérir la planète et ils vivent dans des bidonvilles, comme les Noirs d’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid (et encore aujourd’hui, j’en suis sûre). District 9 est tourné comme un documentaire et, pour une fois, c’est vraiment réussi. De plus, nous n’avons pas droit à une finale comme on les aime à Hollywood. C’est tellement rare de nos jours! Bref, ça m’a donné des frissons!

Il faut absolument voir ce film. C’est à mon avis un des meilleurs films de science-fiction des cinq dernières année, rien de moins.

En voici un extrait:


P.S. And yes, the last episode of True Blood sucked (see what I did there?)!

Monday, September 14, 2009

Monday, September 7, 2009

Les bâtards s'amusent

J’avais terriblement peur avant d’aller voir Inglourious Basterds, parce que j’entretiens une relation amour/haine avec Quentin Tarantino. J’avais adoré Reservoir Dogs et Pulp Fiction, mais j’avais détesté Kill Bill Vol. 1 au cube. C’est donc craintive que je me suis rendue au cinéma. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas détesté ça. La mauvaise, c’est que je n’ai pas adoré ça. Séparément, certaines des scènes du films sont hilarantes, mais dans son ensemble Inglourious Basterds comporte son lot de longueurs. L’acteur qui interprète le méchant nazi, Christoph Waltz, est tellement bon qu’il éclipse tous les autres acteurs, y compris Brad Pitt, qui s’en sort quand même plutôt bien, surtout qu’il ne se lèche pas les lèvres dans ce film! En résumé, Inglourious Basterds est donc un film amusant, bien tourné, truffé de moments très drôles, mais ce n’est toutefois pas un chef-d’œuvre. Ça reste tout de même un film à voir.


Monday, August 31, 2009

Pas de quartier pour Quarantine

Je le jure, j'ai essayé de regarder Quarantine deux fois et je n'ai pas réussi! D'habitude, je me dis que si je n'ai pas vu un film au complet, je n'ai pas le droit de le critiquer, mais celui-ci fera exception. Je hais le style caméra à l'épaule! Si tout ce que vous avez d'original à proposer dans un film d'horreur, c'est la façon dont il est tourné, eh bien ne le faites pas! Et cette méthode n'est même plus originale, puisque The Blair Witch Project et Cloverfield sont déjà passés par là. Je l'admets, The Blair Witch Project était épeurant, mais il est impossible d'en dire autant de Cloverfield, que j'ai royalement détesté. Souvent, ces astuces stylistiques servent seulement à camoufler les lacunes du scénario, et ça me semble être de la paresse intellectuelle. L'industrie du cinéma a besoin de sang frais, de nouvelles idées et de personnages bien étoffés, pas de films creux avec un style accrocheur.

Mario Kart, le film!

Avouez que ça serait bon!

Friday, August 28, 2009

Ponyo, ou le poisson rouge qui voulait devenir une petite fille

Ceci ne sera pas vraiment une critique. Je ne suis pas un juge objectif quand il s’agit des films de Hayao Miyazaki, le roi du cinéma d’animation japonais. Je tiens seulement à vous dire qu’il faut ABSOLUMENT que vous voyiez ce film. Bien sûr, vous me direz que c’est un film pour enfants et que vous n’avez plus l’âge de vous émerveiller devant ce genre d’histoire simple. Eh bien, vous avez tort! Les films de Miyazaki sont toujours d’une très grande beauté, tant sur le plan visuel que sur le plan des émotions. Il suffit tout simplement de s’abandonner aux images, toutes plus sublimes les unes que les autres, et de se laisser porter par ce récit charmant et naïf.

Miyazaki est un maître de l’animation. Il n’a jamais cessé d’améliorer sa technique, sans jamais succomber à la facilité de l’animation par ordinateur. La façon dont il dessine la nature est unique. On sent l’émotion dans chaque trait de crayon, dans chaque brin d’herbe. Ne boudez pas votre plaisir et allez voir les somptueuses images de ce film sur grand écran, avec ou sans la marmaille.

Voici la bande-annonce :


Wednesday, August 26, 2009

Ouache!

Apparemment que la prochaine actrice à incarner Catwoman sera Megan Fox. Au secours!

Depuis que j'ai vu ça, je me creuse la tête pour trouver qui ferait une bonne Catwoman, et je ne trouve personne.

Et vous, avez-vous des suggestions?

Friday, August 21, 2009

FanTasia partie deux : comédie policière, comédie humaine

Private Eye
(Attention, cette critique dévoile l'intrigue du film)

Vous le découvrirez sans doute au fil du temps, mais j’ai une passion dévorante pour les films noirs et les films policiers. En lisant la description de Private Eye, j’ai tout de suite su que j’irais voir ce film.

L’histoire se déroule au début du XXe siècle dans une Corée occupée par le Japon. Un étudiant en médecine, qui vole des cadavres pour les disséquer, ramène chez lui le corps du fils d’un haut dignitaire coréen. De peur d’être accusé du meurtre, il engage un détective privé désabusé. Le duo qu’ils forment n’est pas sans rappeler Sherlock Holmes et le Docteur Watson. En acceptant ce travail, le détective privé se met dans un merdier pas possible.

Dans l’ensemble, Private Eye est un film charmant sans prétention, qui raconte une histoire en général très bien ficelée. Par contre, le scénariste a utilisé la plus vieille astuce des films policiers (un jumeau!). Ça a été presque assez pour me faire décrocher, mais finalement, j’étais trop prise dans l’histoire pour m’en soucier outre mesure. Quoiqu’il en soit, les deux acteurs principaux font un boulot impeccable. Ils ont une belle complicité à l’écran et ils sont par moments très drôles.

Private Eye est un film léger et agréable que je pourrais comparer à une bonne bière fraîche. Le film, comme la bière, n’est pas particulièrement original, mais il s’acquitte fort bien de sa tâche.

La bande-annonce :



Fine, Totally Fine

Nous voici maintenant arrivés au film que j’ai préféré cette année à FanTasia.
Fine, Totally Fine est une comédie japonaise noire et lumineuse à la fois, qui raconte l’histoire de deux amis fanatiques de films d’horreur à l’aube de la trentaine. Il y a l’ahuri, qui aime faire peur aux enfants et qui rêve d’ouvrir une maison hantée qui fera mourir les gens de peur, et le cadre dans un hôpital, qui ne veut déplaire à personne. Leur vie est bouleversée quand ils rencontrent une jolie peintre gênée et maladroite qui est incapable de garder un emploi. Le film présente une brochette de personnages secondaires plus loufoques les uns que les autres. Ils ajoutent beaucoup de profondeur au film. Les acteurs sont tous impeccables, ce qui nous permet de nous immiscer encore plus facilement dans le quotidien des personnages.

Le film m’a aussi donné envie de retourner au Japon, puisque j’y ai reconnu plusieurs des endroits que j’ai visités l’an dernier. Ah, nostalgie quand tu nous tiens!

Dans Fine, Totally Fine, il n’y a pas de longueurs. Les gags déboulent à un rythme effarant, mais la comédie sait tout de même rester humaine. Elle s’interroge d’ailleurs sur la nature du bonheur et pose la question : Peut-on être heureux, même si on n’obtient pas ce qu’on veut dans la vie ?

La bande-annonce:



La prochaine fois, une critique de Ponyo, du réalisateur Hayao Miyazaki.

Friday, August 14, 2009

Crimes, châtiments, neige et sang

« A beginning is a very delicate time. »
- Dune (1984)


Les premières phrases d’un texte ou les premières images d’un film sont toujours cruciales. On n’a jamais une deuxième chance de faire une première impression. Prête pas prête, j’y vais.

Pour commencer les choses en douceur, je vais donc faire une récapitulation de mon festival favori, FanTasia. Cette année, j’ai vu 14 films en tout, un record pour moi. Par contre, pour les besoins de la cause, je passerai en revue seulement ceux qui sont à mon avis les plus dignes d’intérêt et ceux qu’il vaudrait mieux éviter.

Crime or Punishment?!?

Commençons par le pire film que j’ai vu cette année au festival, Crime or Punishment?!? Le film raconte l’histoire d’Ayame, une jolie jeune fille qui tente de percer en tant que mannequin. Malheureusement, elle n’est pas très talentueuse. Arrêtée pour vol à l’étalage, Ayame doit, pour se racheter, devenir chef de police pour une journée. C’est au poste de police qu’elle revoit son ex-petit ami, Haruki. Le hic, c’est que celui-ci est aussi un tueur en série. Par cette aventure, Ayame découvre qu’elle a tous les pouvoirs, mais comme le disait l’oncle de Spider-Man : « Souviens-toi, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. » Ayame saura-t-elle tirer son épingle du jeu ?

Même si la prémisse semblait intéressante et complètement rocambolesque, je dois dire que l’ensemble tombe plutôt à plat. Les personnages sont unidimensionnels, la structure du film est inutilement alambiquée et les moments drôles se font éclipser par les temps morts. Par contre, l’actrice qui interprète l’imprésario d’Ayame est excellente dans son rôle. Je pourrais résumer ce que je pense du film en un mot : bof!

Pour en savoir plus, la page IMDB.


Dead Snow

Avec un titre comme ça, le ton est tout de suite donné. C’était le film d’horreur gore que j’ai vu au festival. Impossible de passer une année sans en regarder au moins un. L’histoire de Dead Snow est celle du film d’horreur type. Un bande de jeunes (des étudiants en médecine) s’en va dans un lieu isolé (un chalet à la montagne) et doit se battre contre une force maléfique (des zombies nazis!). Et tous les clichés du genre y passent, pour le plus grand plaisir de tous. Les personnages sont typés à souhait. Il y a le maniaque de films d’horreur qui reluque la pitoune nymphomane, le couple friand de sensations fortes, le gars qui a peur du sang, etc, etc. Et un film de zombies ne serait pas un film de zombies sans des scènes sanglantes très inventives. Ma favorite, death by snowmobile!

Il faut aussi dire que les zombies nazis sont particulièrement intéressants. Ce ne sont pas des morts-vivants dépourvus d’intelligence qui se déplacent lentement, suivant l’odeur du sang frais. Sous les ordres du cruel capitaine Herzog, le régiment de zombies est d’une efficacité et d’une précision toute militaire.

Dead Snow n’est évidemment pas un grand film, mais il est divertissant à souhait. L’hémoglobine coule à flot sur la neige blanche des sommets norvégiens. Que demander de plus ?

La fiche IMDB.
La bande-annonce est ici.

La suite, dans quelques jours.