Monday, August 31, 2009

Pas de quartier pour Quarantine

Je le jure, j'ai essayé de regarder Quarantine deux fois et je n'ai pas réussi! D'habitude, je me dis que si je n'ai pas vu un film au complet, je n'ai pas le droit de le critiquer, mais celui-ci fera exception. Je hais le style caméra à l'épaule! Si tout ce que vous avez d'original à proposer dans un film d'horreur, c'est la façon dont il est tourné, eh bien ne le faites pas! Et cette méthode n'est même plus originale, puisque The Blair Witch Project et Cloverfield sont déjà passés par là. Je l'admets, The Blair Witch Project était épeurant, mais il est impossible d'en dire autant de Cloverfield, que j'ai royalement détesté. Souvent, ces astuces stylistiques servent seulement à camoufler les lacunes du scénario, et ça me semble être de la paresse intellectuelle. L'industrie du cinéma a besoin de sang frais, de nouvelles idées et de personnages bien étoffés, pas de films creux avec un style accrocheur.

Mario Kart, le film!

Avouez que ça serait bon!

Friday, August 28, 2009

Ponyo, ou le poisson rouge qui voulait devenir une petite fille

Ceci ne sera pas vraiment une critique. Je ne suis pas un juge objectif quand il s’agit des films de Hayao Miyazaki, le roi du cinéma d’animation japonais. Je tiens seulement à vous dire qu’il faut ABSOLUMENT que vous voyiez ce film. Bien sûr, vous me direz que c’est un film pour enfants et que vous n’avez plus l’âge de vous émerveiller devant ce genre d’histoire simple. Eh bien, vous avez tort! Les films de Miyazaki sont toujours d’une très grande beauté, tant sur le plan visuel que sur le plan des émotions. Il suffit tout simplement de s’abandonner aux images, toutes plus sublimes les unes que les autres, et de se laisser porter par ce récit charmant et naïf.

Miyazaki est un maître de l’animation. Il n’a jamais cessé d’améliorer sa technique, sans jamais succomber à la facilité de l’animation par ordinateur. La façon dont il dessine la nature est unique. On sent l’émotion dans chaque trait de crayon, dans chaque brin d’herbe. Ne boudez pas votre plaisir et allez voir les somptueuses images de ce film sur grand écran, avec ou sans la marmaille.

Voici la bande-annonce :


Wednesday, August 26, 2009

Ouache!

Apparemment que la prochaine actrice à incarner Catwoman sera Megan Fox. Au secours!

Depuis que j'ai vu ça, je me creuse la tête pour trouver qui ferait une bonne Catwoman, et je ne trouve personne.

Et vous, avez-vous des suggestions?

Friday, August 21, 2009

FanTasia partie deux : comédie policière, comédie humaine

Private Eye
(Attention, cette critique dévoile l'intrigue du film)

Vous le découvrirez sans doute au fil du temps, mais j’ai une passion dévorante pour les films noirs et les films policiers. En lisant la description de Private Eye, j’ai tout de suite su que j’irais voir ce film.

L’histoire se déroule au début du XXe siècle dans une Corée occupée par le Japon. Un étudiant en médecine, qui vole des cadavres pour les disséquer, ramène chez lui le corps du fils d’un haut dignitaire coréen. De peur d’être accusé du meurtre, il engage un détective privé désabusé. Le duo qu’ils forment n’est pas sans rappeler Sherlock Holmes et le Docteur Watson. En acceptant ce travail, le détective privé se met dans un merdier pas possible.

Dans l’ensemble, Private Eye est un film charmant sans prétention, qui raconte une histoire en général très bien ficelée. Par contre, le scénariste a utilisé la plus vieille astuce des films policiers (un jumeau!). Ça a été presque assez pour me faire décrocher, mais finalement, j’étais trop prise dans l’histoire pour m’en soucier outre mesure. Quoiqu’il en soit, les deux acteurs principaux font un boulot impeccable. Ils ont une belle complicité à l’écran et ils sont par moments très drôles.

Private Eye est un film léger et agréable que je pourrais comparer à une bonne bière fraîche. Le film, comme la bière, n’est pas particulièrement original, mais il s’acquitte fort bien de sa tâche.

La bande-annonce :



Fine, Totally Fine

Nous voici maintenant arrivés au film que j’ai préféré cette année à FanTasia.
Fine, Totally Fine est une comédie japonaise noire et lumineuse à la fois, qui raconte l’histoire de deux amis fanatiques de films d’horreur à l’aube de la trentaine. Il y a l’ahuri, qui aime faire peur aux enfants et qui rêve d’ouvrir une maison hantée qui fera mourir les gens de peur, et le cadre dans un hôpital, qui ne veut déplaire à personne. Leur vie est bouleversée quand ils rencontrent une jolie peintre gênée et maladroite qui est incapable de garder un emploi. Le film présente une brochette de personnages secondaires plus loufoques les uns que les autres. Ils ajoutent beaucoup de profondeur au film. Les acteurs sont tous impeccables, ce qui nous permet de nous immiscer encore plus facilement dans le quotidien des personnages.

Le film m’a aussi donné envie de retourner au Japon, puisque j’y ai reconnu plusieurs des endroits que j’ai visités l’an dernier. Ah, nostalgie quand tu nous tiens!

Dans Fine, Totally Fine, il n’y a pas de longueurs. Les gags déboulent à un rythme effarant, mais la comédie sait tout de même rester humaine. Elle s’interroge d’ailleurs sur la nature du bonheur et pose la question : Peut-on être heureux, même si on n’obtient pas ce qu’on veut dans la vie ?

La bande-annonce:



La prochaine fois, une critique de Ponyo, du réalisateur Hayao Miyazaki.

Friday, August 14, 2009

Crimes, châtiments, neige et sang

« A beginning is a very delicate time. »
- Dune (1984)


Les premières phrases d’un texte ou les premières images d’un film sont toujours cruciales. On n’a jamais une deuxième chance de faire une première impression. Prête pas prête, j’y vais.

Pour commencer les choses en douceur, je vais donc faire une récapitulation de mon festival favori, FanTasia. Cette année, j’ai vu 14 films en tout, un record pour moi. Par contre, pour les besoins de la cause, je passerai en revue seulement ceux qui sont à mon avis les plus dignes d’intérêt et ceux qu’il vaudrait mieux éviter.

Crime or Punishment?!?

Commençons par le pire film que j’ai vu cette année au festival, Crime or Punishment?!? Le film raconte l’histoire d’Ayame, une jolie jeune fille qui tente de percer en tant que mannequin. Malheureusement, elle n’est pas très talentueuse. Arrêtée pour vol à l’étalage, Ayame doit, pour se racheter, devenir chef de police pour une journée. C’est au poste de police qu’elle revoit son ex-petit ami, Haruki. Le hic, c’est que celui-ci est aussi un tueur en série. Par cette aventure, Ayame découvre qu’elle a tous les pouvoirs, mais comme le disait l’oncle de Spider-Man : « Souviens-toi, de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. » Ayame saura-t-elle tirer son épingle du jeu ?

Même si la prémisse semblait intéressante et complètement rocambolesque, je dois dire que l’ensemble tombe plutôt à plat. Les personnages sont unidimensionnels, la structure du film est inutilement alambiquée et les moments drôles se font éclipser par les temps morts. Par contre, l’actrice qui interprète l’imprésario d’Ayame est excellente dans son rôle. Je pourrais résumer ce que je pense du film en un mot : bof!

Pour en savoir plus, la page IMDB.


Dead Snow

Avec un titre comme ça, le ton est tout de suite donné. C’était le film d’horreur gore que j’ai vu au festival. Impossible de passer une année sans en regarder au moins un. L’histoire de Dead Snow est celle du film d’horreur type. Un bande de jeunes (des étudiants en médecine) s’en va dans un lieu isolé (un chalet à la montagne) et doit se battre contre une force maléfique (des zombies nazis!). Et tous les clichés du genre y passent, pour le plus grand plaisir de tous. Les personnages sont typés à souhait. Il y a le maniaque de films d’horreur qui reluque la pitoune nymphomane, le couple friand de sensations fortes, le gars qui a peur du sang, etc, etc. Et un film de zombies ne serait pas un film de zombies sans des scènes sanglantes très inventives. Ma favorite, death by snowmobile!

Il faut aussi dire que les zombies nazis sont particulièrement intéressants. Ce ne sont pas des morts-vivants dépourvus d’intelligence qui se déplacent lentement, suivant l’odeur du sang frais. Sous les ordres du cruel capitaine Herzog, le régiment de zombies est d’une efficacité et d’une précision toute militaire.

Dead Snow n’est évidemment pas un grand film, mais il est divertissant à souhait. L’hémoglobine coule à flot sur la neige blanche des sommets norvégiens. Que demander de plus ?

La fiche IMDB.
La bande-annonce est ici.

La suite, dans quelques jours.